reconnaissance | |
1. n-f. Action par laquelle on retrouve dans sa mémoire l'idée, l'image d'une chose ou d'une personne quand on vient à la revoir. | |
Une lettre fut cause de leur mutuelle reconnaissance. - Il reconnut les meubles qu'on lui avait volés ; et, après que la reconnaissance qu'il en fit eut été vérifiée devant le juge, ils lui furent délivrés. | |
2. n-f. Action d'examiner en détail et avec soin certains objets pour en constater l'espèce, le nombre, etc. | |
Faire la reconnaissance des lieux, des meubles, des papiers. - La reconnaissance sera longue. | |
3. n-f. Acte par lequel on reconnaît qu'on a reçu quelque chose, soit par emprunt, soit en dépôt, ou pour reconnaître qu'on est obligé à quelque chose. | |
Il me donna ses pierreries en garde, je lui en donnai ma reconnaissance. Il m'a passé une reconnaissance de la rente, de la pension qu'il me doit. | |
4. n-f. Aveu ou confession d'une faute. | |
Cette prompte reconnaissance de sa faute lui en a mérité le pardon. | |
5. n-f. (Diplomatie) Action de reconnaître, d'admettre comme légal un gouvernement étranger. | |
La reconnaissance de ce gouvernement par l'Angleterre ne se fit point attendre. | |
6. n-f. Gratitude ; souvenir des bienfaits reçus. | |
7. n-f. (Spécialement) Considération. | |
8. n-f. (Militaire) Action d'examiner la position, la nature d'un terrain et les dispositions de l'ennemi. | |
9. n-f. (Marine) Action d'apercevoir, de découvrir, d'explorer des côtes, des rades, etc., en naviguant. | |
Il fit la reconnaissance d'une baie qui avait échappé à tous les autres navigateurs. | |