1. n-m. Arrangement raisonné et logique, disposition régulière des choses les unes par rapport aux autres.
Il n'y a point d'ordre dans ce discours.
2. n-m. (En particulier) En termes de procédure.
Ordre des créanciers : État qu'on dresse de tous les créanciers d'une personne, d'une succession, pour les payer suivant leurs privilèges, la date de leur hypothèque, etc.
Il est le premier créancier en ordre, le second en ordre.
Dans cet ordre, tel avoué est le poursuivant.
Instance, sentence d'ordre.
Il y a un arrêt d'ordre.
Il est des derniers créanciers, il ne viendra pas en ordre utile.
3. n-m. Demande impérative ; consigne d'une hiérarchie.
Le capitaine Arbogast avait raison quand, hier soir, à l'apéritif, il nous disait :
4. n-m. Loi ou règle établie par la nature, par l'autorité, par les bienséances, par l'usage, etc.
Ce que vous faites là est dans l'ordre, n'est pas dans l'ordre.
Il n'est pas dans l'ordre que les enfants meurent avant leurs parents.
Cela est dans l'ordre de la nature, de la Providence.
Selon l'ordre de la nature.
L'ordre social fut ébranlé par cette révolution.
Cette question intéresse tout l'ordre social.
Ordre de choses : Système, régime, ensemble de choses.
Se dit particulièrement d'un système de gouvernement, d'administration.
L'ancien ordre de choses.
Le nouvel ordre de choses.
L'ordre de choses établi.
5. n-m. Tranquillité ; discipline ; subordination aux règles établies.
6. n-m. Régularité ; exactitude ; économie.
Ce ministre a rétabli l'ordre dans les finances de l'État.
Cet homme a mis, a remis de l'ordre dans ses affaires.
Il a mis ses affaires en ordre.
C'est pour le bon ordre.
Mettre ordre à, donner ordre à : S'occuper de, pourvoir à, remédier à.
Voilà une mauvaise affaire, mettez-y ordre, donnez-y ordre.
Vous serez ruiné si vous n'y donnez ordre.
J'y mettrai bon ordre.
7. n-m. En parlant d'une maison, d'un appartement, etc., arrangement, état des choses qu'ils contiennent.
Sa maison, son appartement, sa chambre est bien en ordre, n'est pas en ordre.
Avoir de l'ordre.
8. n-m. Degré ; rang ; classe.
Un talent de premier ordre.
Répertoire du théâtre de second ordre.
Ordre d'idées : Ensemble d'idées, classe particulière d'idées relatives à un objet déterminé.
Cette réflexion est étrangère à la question, elle appartient à un autre ordre d'idées.
Ordre hiérarchique : Les différents degrés de dignité, d'autorité dans l'église, et, par extension, dans tous les corps qui comportent des rangs, des grades, des pouvoirs différents subordonnés les uns aux autres.
Se dit spécialement des neuf classes, autrement appelées chœurs, dans lesquelles on suppose que les anges sont distribués.
Les neuf ordres des anges.
L'ordre des séraphins, des chérubins.
9. n-m. (Religion) Chacun des degrés de la hiérarchie ecclésiastique.
Les ordres sacrés.
Recevoir les ordres.
Donner, conférer les ordres.
Les ordres mineurs : Portier, lecteur, exorciste, acolyte.
Les ordres majeurs : Le sous-diaconat, le diaconat et la prêtrise.
Entrer dans les ordres : Se faire prêtre, moine ou religieuse.
Le Sacrement de l'ordre et, absolument, l'ordre : Le sacrement de l'église par lequel l'évêque confère à celui qui le reçoit le pouvoir de remplir les fonctions ecclésiastiques.
10. n-m. (Religion) Congrégation de personnes s'engageant à vivre sous une règle religieuse.
11. n-m. (Religion) (Militaire) Compagnie dont les membres font vœu de vivre sous de certaines règles ou s'y obligent par serment.
Ordre de chevalerie, des templiers.
L'ordre des hospitaliers ou de Saint-Jean de Jérusalem, appelé dans les derniers temps l'ordre de Malte.
L'ordre Teutonique, de Saint- Jacques.
12. n-m. Compagnies honorifiques de chevalerie, que des souverains ou des états ont instituées et dans lesquelles on est admis en raison de sa naissance, de ses services, de son mérite.
L'ordre de Saint-Michel, du Saint-Esprit, de Saint-Louis.
L'ordre de la Légion d'honneur, de la Toison d'or, de la Jarretière, de l'Annonciade.
Chevalier, officier, commandeur de tel ordre.
13. n-m. Collier, ruban ou autre insigne d'un ordre de chevalerie.
Le roi a envoyé son ordre à tel prince, a donné l'ordre à un tel.
Il porte l'ordre de la Toison d'or, l'ordre de la Jarretière.
Être décoré de plusieurs ordres.
14. n-m. Classes subordonnées entre elles qui composent un état, une corporation.
Il y avait à Rome l'ordre des patriciens, l'ordre des chevaliers et l'ordre plébéien.
En France, les états étaient composés de trois ordres, l'ordre du clergé, l'ordre de la noblesse, l'ordre du tiers état.
L'ordre des avocats : L'ensemble des avocats exerçant auprès d'une juridiction et inscrits sur le tableau.
L'ordre des médecins, des ingénieurs.
Le conseil de l'ordre : Le conseil de discipline de l'ordre des avocats.
15. n-m. Ce qui est enjoint, commandé à quelqu'un par une autorité supérieure.
Il l'a fait sans ordre, il l'a fait par mon ordre.
Il a fait cela par ordre.
Suivre les ordres qu'on a reçus.
Jusqu'à nouvel ordre.
L'ordre est changé.
J'attends vos ordres.
Je suis à vos ordres.
On lui a envoyé l'ordre de combattre.
Porter les ordres de quelqu'un.
Recevoir, exécuter l'ordre de quelqu'un.
Expédier des ordres.
Vos moindres désirs sont des ordres pour moi.
Ordres de service.
Ordre de mobilisation.
16. n-m. (Militaire) Ellipse de mot d'ordre, mot qu'un chef donne à ceux qui sont sous ses ordres pour qu'ils puissent se reconnaître entre eux, en opposition au mot de ralliement.
Le général donne l'ordre.
Aller à l'ordre.
Prendre, envoyer l'ordre.
17. n-m. (Militaire) Moment de la journée où le général distribue ses ordres à son armée.
N'y avait-il rien de nouveau à l'ordre ?
Venir aux ordres : En parlant des domestiques d'une maison.
Ordre du jour se dit également des publications qui se font par ordre du général.
Une mesure par la voie de l'ordre.
Cet avis, ce trait de bravoure a été mis à l'ordre de l'armée.
Il a été cité à l'ordre du jour de l'armée, de la division, du régiment.
Il a été mis, pour ses services exceptionnels, à l'ordre de la nation.
18. n-m. (Finance) Endossement ou écrit succinct que le propriétaire d'un billet ou d'une lettre de change met au dos de cet effet pour en faire le transfert à une autre personne qui en devra recevoir le montant.
commandement
1. 命令
commandement
1. n-m. Ordre que donne celui qui a pouvoir de commander.
Commandement verbal.
Commandement par écrit.
Il a fait cela par votre commandement.
J'obéis à vos commandements.
2. n-m. (En particulier) (militaire) (marine) Tout ordre bref qu'on donne à haute voix pour faire exécuter certains mouvements, certaines manœuvres.
Au commandement de… vous ferez telle chose.
Il n'entendit pas le commandement.
3. n-m. L'autorité qui octroie le pouvoir de commander, qui permet de transmettre des ordres à autrui.
4. n-m. (Par analogie) L'entité ou la personne détentrice de cette autorité.
5. n-m. (Procédure) Exploit fait par un huissier, en vertu d'un jugement ou d'un titre exécutoire par lequel il commande, au nom de la loi et de la justice, de payer, de vider les lieux, etc.
Toute saisie-exécution doit être précédée d'un commandement.
6. n-m. (Théologie) Loi ou précepte religieux.
7. n-m. Action de commander, manière de commander.
Avoir le commandement doux. - Avoir le commandement rude, dur. - Cet officier a l'habitude du commandement.
Tempérer la sévérité du commandement. - Prendre le ton du commandement.
charge
1. 動詞. chargerの1人称単数形現在直説法
2. 動詞. chargerの3人称単数形現在直説法
3. 動詞. chargerの1人称単数形現在接続法
4. 動詞. chargerの2人称単数形命令法
5. 名詞. 荷物, 貨物。
6. 名詞. 貨物便, 貨物車。
7. 名詞. 負担, 責任。
8. 名詞. (法律) 訴追。
9. 名詞. (軍事) 突撃
10. 名詞. (in the plural) 料金。
charge
1. n-f. Ce qui pèse.
Charge pesante.
On a donné trop de charge à cette planche.<!--
2. n-f. Fardeau, faix, ce que porte une personne, un animal, un bâtiment, etc.
La charge d'un mulet est de tant de kilos.
La charge de ce bateau est de cinquante tonneaux.<!--
3. n-f. Poids, mesure ou quantité déterminée de certaines choses.
Une charge de blé, de fagots, de cotrets, etc.
CHARGE, en allemand karch, bürde, pfundschwer, en anglais load, burden, en espagnol et en portugais carga, en italien carica, salma, soma. Nom d'une sorte de poids ou de mesure. Voyez aussi Salma, Soma, etc.
4. n-f. Dépense, frais.
Les frais demeurent à sa charge.
Les grosses réparations sont la charge du propriétaire.
(En particulier) Imposition, taxe.
Les charges publiques.
Charge foncière.<!--
5. n-f. Magistrature, dignité ou fonction publique.
(histoire) Office qu'on achetait au roi.
6. n-f. Action de charger quelqu'un de faire quelque chose : commission, ordre qu'on donne à quelqu'un.
J'ai la charge de vous dire que…
Cela est à ma charge : On m'en a donné le soin, la garde.
Femme de charge : Femme attachée au service d'une grande maison, pour avoir soin du linge, de la vaisselle d'argent, etc.<!--
Ce sculpteur a fait la charge de la plupart de ses contemporains illustres.
Exagération volontaire et comique.
Les rôles du parasite et du militaire fanfaron, dans la comédie antique, appartiennent à la charge.
Bien des comédies sont de véritables charges.
Traits forcés à dessein par lesquels une personne en contrefait une autre.
Cet acteur, médiocre d'ailleurs, excelle dans la charge de ses camarades.
Charge d'atelier : Plaisanteries dont on s'amuse dans les ateliers de peinture et de sculpture.<!--
8. n-f. (Chimie) Substance solide, non miscible, introduite dans un mélange pour lui donner certaines qualités.
La charge (F) à ajouter après préchauffage et mixage rend le matériau plus résistant et lui donne une couleur crème homogène.<!--
9. n-f. (Droit) Preuve ou indice qui s'élève contre un accusé.
Ce fait constitue une charge très grave contre le prévenu.
Vous allez entendre les charges produites contre vous.
Informer à charge et à décharge : Informer pour et contre l'accusé.
Témoins à charge : Témoins assignés par le ministère public ou la partie civile pour déposer sur les faits qui paraissent être à la charge de l'accusé.
Un livre à charge contre une ministre<!--
10. n-f. (Héraldique) Tout ce qui apparaît sur le champ de l'écu.
11. n-f. (Marine) Action de charger un navire.
Navire en charge pour Bayonne, pour Boston, etc.<!--
12. n-f. (Mécanique) Force appliquée en un point (charge ponctuelle), force appliquée sur une surface (charge continue).<!--
13. n-f. (Métallurgie) Quantité de minerai et de charbon que l'on jette à la fois dans un fourneau.
14. n-f. (Militaire) Attaque impétueuse d'une troupe.
Sonner, battre la charge.
Charge à la baïonnette.
Le pas de charge.
Revenir à la charge : Réitérer ses démarches, ses instances, ses prières, ses reproches, ses invectives, etc.
On a beau le rebuter, il revient toujours à la charge.<!--
15. n-f. (Figuré) Attaque.
16. n-f. (Militaire) Ce qu'on met de poudre et de plomb, etc., dans une arme à feu, un canon, une fusée, un pétard,… pour tirer un coup.
Charge de revolver, de fusil, de canon.<!--
17. n-f. (Militaire) Action de charger un fusil.
Charge en douze temps.<!--
18. n-f. (Physique) Quantité d'électricité dans un corps (positive ou négative) interprétée par une déficience ou un excès en électrons. Par extension, toute propriété quantique, comme la charge de couleur.<!--
19. n-f. (Populaire) Quantité d'alcool absorbée par quelqu'un.
Tenir une sacrée charge.
20. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de charger.
21. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de charger.
22. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de charger.
23. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de charger.
24. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de charger.