abus | |
1. n-m. Usage mauvais, excessif de quelque chose. | |
L'abus qu'il a fait de ses richesses, de ses forces, de sa santé, de son autorité. | |
2. n-m. (Absolument) Désordre, usage pernicieux. | |
Abus manifeste. | |
Réformer, corriger, retrancher les abus. | |
Il s'est glissé divers abus dans la justice, dans cette administration. | |
Il faut distinguer entre un usage reçu et un abus qui s'est introduit. | |
3. n-m. (Juri) … | |
Abus de pouvoir, Acte d'un fonctionnaire qui outrepasse son autorité. | |
Abus de confiance, Délit que l'on commet en abusant de la confiance de quelqu'un. | |
Appel comme d'abus, Appel interjeté contre la sentence, l'acte ou l'écrit d'un ecclésiastique qu'on prétend avoir excédé son pouvoir ou avoir contrevenu aux lois de l'état. | |
Interjeter appel comme d'abus. On dit de même | |
Le Conseil d'état a jugé qu'il y avait abus, Il a admis l'appel comme d'abus. | |
4. n-m. Erreur. | |
Voilà un étrange abus. | |
C'est par abus qu'on a pu soutenir une telle opinion. | |
C'est souvent commettre un abus de compter sur la justice des hommes. En ce sens, il a vieilli. | |
un abus de langage. | |