ornement | |
1. n-m. Ce qui sert à orner, à embellir. | |
L'Inde autrefois nous donna l'anémone | |
Parure. | |
Cette femme était parée de ses plus beaux ornements. — Une élégance sobre, qui se passe d'ornements. | |
(Rhétorique & poésie) Figure, forme de style dont on se sert pour embellir le discours. | |
La simplicité tient lieu d'ornement. | |
Les ornements du style. | |
(En particulier) (arts) Figure de fantaisie, comme fleuron, rosace, feston, que différents arts ou métiers emploient comme embellissements. | |
La peinture, la sculpture d'ornement. | |
(architecture) (Menuiserie) Sculpture, moulure, qui sert à décorer les différentes parties d'un bâtiment ou d'une boiserie. | |
Ornement courant, décoration qui se continue, qui se répète dans une frise ou une moulure. Les entrelacs, les rinceaux, les oves sont des ornements courants. | |
(En particulier) Peintures faites, dans une galerie, pour servir d'accompagnement au sujet principal et qui n'en font point partie. | |
Un peintre d'ornements. | |
Un pigeon d'agrément, d'ornement ou de fantaisie. | |
2. n-m. (Figuré) Ce qui sert à faire honneur, à donner du lustre à un pays, à un siècle, à une famille, etc. | |
Il est l'ornement de son pays, de sa nation, de son siècle, de sa famille. | |
La modestie est le plus bel ornement du mérite. | |
― Douleur naturelle, dit Guise... Une fille si charmante ! | |
3. n-m. Pièce d'une même couleur ou d'une même parure, faisant un assortiment entier, dans lequel les habits sacerdotaux et les devants d'autel sont compris. | |
Un ornement blanc, rouge. | |
Cette sacristie renferme de très beaux ornements. | |
4. n-m. (Au pluriel) Ensemble des habits sacerdotaux, comme la chasuble, l'étole, etc., dont les prêtres se servent pour les offices dans le culte catholique. | |