gémir | |
1. v. Exprimer sa souffrance d'une voix plaintive et non articulée. | |
Je l'entendis gémir toute la nuit. | |
2. v. (Figuré) Se plaindre sous l'excitation de la tyrannie, de l'injustice, du malheur, etc. | |
Gémir sous le joug. | |
Gémir dans l'oppression, dans l'esclavage, dans les fers. | |
La nation avait longtemps gémi sous le poids des impôts. | |
Gémir sous le poids des afflictions. | |
Il gémissait de voir triompher l'injustice. | |
3. v. Pousser un cri languissant et plaintif, en parlant de certains oiseaux. | |
La colombe, la tourterelle gémissent. | |
4. v. (Figuré) (Poétique) Faire entendre quelque bruit, quelque murmure, en parlant de choses inanimées. | |
Le vent gémit dans les forêts. | |
5. v. (En particulier) Se dit des choses qui s'affaissent bruyamment sous le poids, sous la pression d'une autre, ou que l'on suppose ne pouvoir la soutenir qu'avec effort. | |
Il fait gémir les coussins, les coussins gémissent sous le poids de son corps. — La terre gémit sous ses pas. | |
6. v. (Figuré) Par plaisanterie, Faire gémir la presse : Faire beaucoup imprimer. Se dit surtout des écrivains qui sont plus remarquables par leur fécondité que par leur talent. | |