1. v. Interpréter des informations écrites sous forme de mots ou de dessins sur un support.
2. v. Suivre des yeux ce qui est écrit ou imprimé, avec la connaissance des sons que les lettres figurent ; soit en ne proférant pas les mots, soit en les proférant à haute voix.
Il s'est fatigué la vue à lire de vieux manuscrits.
Une écriture difficile à lire.
3. v. Prendre connaissance et comprendre un texte écrit.
4. v. Comprendre ce qui est écrit ou imprimé dans une langue étrangère.
Il ne parle pas l'anglais, mais il le lit avec assez de facilité.
5. v. (Musique) (Par analogie) Parcourir des yeux une musique notée, avec la connaissance des sons que les notes figurent et des diverses modifications que ces sons doivent recevoir.
Lire une partition
6. v. Prononcer à haute voix, avec l'intonation voulue, ce qui est écrit ou imprimé.
Il lit bien, il lit mal.
Il lit distinctement.
Il ne sait pas lire.
Il nous a lu un long discours.
Je vais vous lire mes vers.
Ce prince avait l'habitude de se faire lire quelque bon livre pendant ses repas.
7. v. S'instruire, s'amuser, s'informer, etc. par la lecture.
Lire un volume de vers, un roman, un billet, une lettre, la messe, une dépêche chiffrée.
(absolument) Il passe son temps à lire.
(figuré) C'est un ouvrage qu'on ne peut lire, se dit d'un ouvrage ennuyeux, ou mal écrit, ou surtout licencieux.
(figuré) et (familier) Ce livre, cet ouvrage se laisse lire, On le lit sans fatigue, sans ennui.
8. v. Se dit encore en parlant de quelque livre qu'un professeur explique ou fait expliquer à ses auditeurs et qu'il prend pour sujet des leçons qu'il leur donne.
Notre professeur nous lisait Homère.
9. v. (Figuré) Pénétrer quelque chose d'obscur ou de caché.
10. n-f. Monnaie utilisée en Italie avant l'usage de l'euro.