Les arbres des bouquets de bois que le petit chemin traversait à chaque instant dessinaient le noir contour de leur feuillage sur un ciel étoilé, mais voilé par une brume légère.
Lorsque j'eus terminé ce rapide repas des voyages au désert, qui se compose presque invariablement de pain et d'oeufs durs, lorsque j'eus pris mes notes à la clarté de ma lampe portative, je m'étendis sur mon tapis, la tête soutenue par un bon oreiller de sable fin, mes armes près de moi, sous le ciel étoilé, sentant mon coeur se dilater à l'aise dans les immensités silencieuses qui m'entouraient.
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