2. v. Demander un paiement, un effort. Occasionner une dépense.
Combien coûte un aller-retour Lyon-Nantes ?
L'entretien d'un cheval coûte une fortune.
Ne plaidons pas, les procès coûtent trop cher.
3. v. (Figuré) (Transitif) Être la cause de quelque perte, de quelque douleur, de quelque peine, etc.
Cela ne lui coûte guère : Cela lui est facile.
L'argent ne lui coûte guère : Il ne le ménage pas.
Cette victoire a coûté beaucoup de sang.
Cette recherche lui a coûté bien du temps, un grand travail
4. v. Impersonnellement
Il lui en a coûté un bras.
Il vous en coûtera la vie.
Les efforts que ce travail m'a coûtés.
5. v. Faire à regret des choses auxquelles on ne se détermine que difficilement.
Je ne vous cache pas que cette démarche me coûte un peu.
Il m'en coûte de vous faire ces reproches.
souffrir
1. 掛かる, 罹患する
2. 苦しむ
3. 被る
souffrir
1. v. Sentir de la douleur.
Souffrir cruellement.
Il souffre comme un damné.
Souffrir de la tête, de l'estomac, de la poitrine, etc.
Souffrir à toutes les jointures.
Souffrir du froid, du chaud.
Souffrir de la faim, de la soif.
L'armée a beaucoup souffert dans sa marche, faute de ravitaillement.
2. v. Éprouver de la peine, du dommage.
Il souffre de votre humeur, de vos caprices.
Je souffre de l'entendre parler ainsi.
Les enfants souffrent des divisions de leurs parents.
J'ai souffert de lui tout ce qu'on peut souffrir.
3. v. (Médecine) Être atteint de ; être contaminé par.
(figuré) Souffrir des mêmes travers, des mêmes défauts.
4. v. Éprouver des dommages, en parlant des choses.
Les vignes, les blés ont souffert de la gelée, de la grêle.
Ce village a beaucoup souffert des ravages de la guerre.
5. v. (Transitif) Endurer.
Souffrir la douleur.
Souffrir le mal.
Souffrir les tourments, la persécution, le martyre, la mort.
Souffrir les injures, la faim, la soif, la pauvreté.
6. v. (Transitif) Supporter.
Catilina s'était entraîné à souffrir la fatigue, la faim et le froid.
Ne pouvoir souffrir une personne, une chose : avoir pour elle de l'éloignement, de l'aversion.
Cette marâtre ne peut souffrir les enfants de son mari.
Personne ne peut le souffrir.
Il est d'une insolence que je ne puis souffrir.
7. v. (Transitif) Tolérer, ne pas empêcher, même si on le peut.
Souffrez qu'une autre
Nous tremblerions, ô Ciel, devant des Sarrasins !
8. v. (Transitif) Permettre.
Souffrez, monsieur, que je vous le dise.
Je ne souffrirai pas que vous me parliez sur ce ton.
9. v. (Transitif) Admettre, être susceptible de.
Cette affaire ne souffre point de retard, de délai, de difficulté.
Cette raison ne souffre point de réplique.
Cette règle souffre des exceptions.
La poésie ne souffre pas la médiocrité.
prendre
1. 動詞. 取る、掴む。
2. 動詞. 得る。
3. 動詞. とらえる、襲う、捕まえる。
prendre
1. v. Saisir, mettre en sa main.
2. v. Saisir une chose, l'enlever, la tirer à soi autrement qu'avec la main.
Prendre quelqu'un dans ses bras. - Prendre quelque chose avec les dents.
3. v. Saisir les choses avec leur gueule, leur bec, leurs griffes, etc., en parlant des animaux.
Le perroquet prend souvent avec sa patte ce qu'il veut prendre ensuite avec son bec.
4. v. Mettre sur soi, en parlant des habits, des vêtements.
5. v. (Vieilli) Commencer à porter.
Prendre la perruque ou prendre perruque.
6. v. Emporter avec soi certaines choses par besoin ou par précaution.
Prendre un parapluie, une lanterne. - Prendre sa canne, son épée, son chapeau.
Il a pris son fusil et il est allé à la chasse.
7. v. Emporter en cachette ou de force, ôter à quelqu'un ce qu'il possède, le lui dérober.
On lui a pris sa bourse, sa montre, tout ce qu'il possédait. - Ils lui ont pris jusqu'à sa chemise.
Ce chien a pris un poulet sur la table.
8. v. S'emparer, se saisir par force d'une chose ou d'une personne.
Il a pris l'arme de son adversaire.
Prendre quelqu'un au collet, à la gorge, par le bras, à bras-le-corps.
9. v. (Très familier) Dominer sexuellement.
Je l'ai prise en levrette, mon gars, quelque chose de concret !
10. v. (Jeux) Enlever à l'adversaire.
Je prends votre dame avec mon roi.
(absolument) Je prends et je joue.
11. v. Faire des levées d'hommes.
Il a été pris pour le service militaire.
12. v. Arrêter quelqu'un pour le conduire en prison.
Ce voleur s'est enfin laissé prendre. La gendarmerie a déjà pris deux de ces bandits.
13. v. Butiner à la guerre, y faire des prisonniers.
On a pris à l'ennemi quinze cents hommes, deux drapeaux, dix canons.
14. v. (Militaire) Se rendre maître par la force des armes ou autrement, d'une place forte.
15. v. (Chasse) (Pêche) Attraper à la chasse ou à la pêche.
Nous avons chassé tout le jour sans rien prendre.
Prendre des oiseaux à la pipée, au trébuchet.
16. v. Poursuivre et saisir un gibier, en parlant des animaux de chasse, des oiseaux de proie, des prédateurs.
Mon chien a pris deux lièvres.
Ses chiens n'ont rien pris de la journée.
17. v. (Figuré) S'emparer de quelqu'un, gagner quelqu'un en s'attaquant à son esprit, à son cœur, à ses sens.
18. v. Surprendre.
Je l'ai pris à voler des fruits dans votre jardin. - Il promit qu'on ne l'y prendrait plus. - Tout le monde y aurait été pris.
19. v. Attaquer, aborder.
Prendre une armée de flanc. - Prendre son ennemi par derrière. - Prendre quelqu'un en traître, en trahison.
20. v. Manger, boire, avaler, absorber, en parlant des aliments, des boissons, des médicaments solides ou liquides.
21. v. Faire usage pour sa santé, pour son agrément, etc.
Prendre un lavement.
22. v. (Vieilli) Se faire contaminer par contagion, en parlant des maladies.
Il a pris la peste, la fièvre jaune, le typhus. - C'est d'un tel qu'il a pris la grippe.
23. v. Atteindre par surprise.
L'orage, la pluie nous prit en chemin.
La fièvre l'a pris le samedi.
La frayeur, la colère, l'ennui, l'enthousiasme, etc., le prit.
24. v. Fixer sur le corps.
Il prend de l'embonpoint.
Il prend du ventre. - Prendre des forces.
25. v. Contracter ; adopter.
26. v. Se donner, employer, en parlant de titres, de qualités, de noms.
Il prit le titre de comte. - Elle prit le nom de son mari.
27. v. Acquérir, acheter.
Je prendrai tout à six francs pièce. - Vous en demandez trop cher : je ne le prendrai pas.
(absolument) C'est à 'prendre' ou à laisser.
28. v. Demander, percevoir un prix pour quelque chose que l'on vend.
Ce marchand prend vingt francs du mètre de ce drap. - On m'a pris mille francs pour ce travail.
29. v. Recevoir ; accepter.
Rien n'avait été convenu entre nous : il a pris ce que je lui ai donné.
Ce train prend des voyageurs de toutes classes.
30. v. Bénéficier de.
31. v. Emprunter, tirer de.
Il a pris l'idée de cette tragédie dans un vieux roman.
C'est un mot que nous avons pris du latin.
32. v. (En particulier) (famille) Recevoir des traits psychologiques ou physiques de son ascendance.
33. v. Engager des personnes, ou s'engager avec elles, sous certaines conditions.
Prendre un domestique, une femme de chambre, une cuisinière, un chauffeur, etc.
Prendre un ouvrier, des ouvriers à la tâche, à la journée.
Prendre un associé, une épouse.
34. v. Joindre quelqu'un en quelque endroit, pour se rendre ailleurs avec lui.
J'irai vous prendre à deux heures précises. - Il est venu me prendre pour aller au théâtre.
35. v. Emmener avec soi.
Le capitaine prit trente hommes pour faire cette reconnaissance.
36. v. Recueillir, donner l'hospitalité.
Je l'ai pris chez moi. - Il eut la bonté de prendre chez lui toute cette famille.
37. v. Ôter, retirer, retrancher une partie d'un tout.
Prendre dix mille francs sur une succession. - Il a pris mille francs d'avance sur son traitement.
38. v. Retrancher de quelque chose pour subvenir à autre chose.
Prendre sur sa nourriture, sur sa dépense, sur son nécessaire, etc., pour donner aux pauvres.
Prendre sur son sommeil pour travailler.
39. v. Se charger d'une chose, entrer en possession, en jouissance d'une chose à certaines conditions.
Prendre des terres en fermage.
Prendre un appartement en location.
J'ai pris une chambre, un pied-à-terre dans cette maison.
40. v. (Marine) Charger quelque chose, recevoir quelqu'un, à bord.
41. v. Engager et conduire, en parlant d'une affaire.
Il a mal pris son affaire, voici comme il fallait la prendre.
Prendre une affaire du bon, du mauvais biais.
42. v. Choisir, préférer, adopter de préférence, se décider pour.
Je ne sais quel livre prendre.
43. v. Choisir une route, un chemin, s'y mettre en marche, en parlant particulièrement de ceux qui voyagent, qui cheminent.
44. v. (Absolument) Entrer dans un chemin qui se présente au choix.
Prendre à droite, à gauche, tout droit.
45. v. Utiliser un mode de locomotion qui se présente au choix.
Prendre la voiture, prendre le train, prendre le paquebot.
Prendre un cheval, une voiture, un bateau, une automobile, un avion.
46. v. (En particulier) Couper, utiliser, façonner, de certaines façons, en parlant des étoffes, des viandes, et plus généralement ce que l'on coupe ou tranche avec art.