Je vis assis, tel qu'un ange aux mains d'un barbier
2. v. (Populaire) Saisir quelqu'un pour l'arrêter ou l'expulser d'un endroit.
3. v. (Figuré) Attaquer ; quereller ; injurier.
4. v. (Figuré) Saisir fortement, émouvoir profondément.
Cette scène, cette situation vous empoigne.
agripper
1. 掴む
agripper
1. v. Saisir de façon très ferme, avide ou désespérée.
Elle agrippe tout ce qu'elle voit.
2. v. (Pronominal) Se saisir de façon très ferme, avide ou désespérée.
— La perche, une perche, reprit Grangibus qui ne perdait plus le nord.…
serrer
1. 押す, 締め付ける
2. 掴む
3. 抱擁する, 抱く
serrer
1. v. Renfermer, ranger, mettre en lieu sûr, à l'abri.
2. v. Étreindre ; presser.
Serrer la main à quelqu'un.
Je l'ai serré dans mes bras, contre mon cœur.
Ces souliers sont trop étroits : ils me serrent. Cette robe serre un peu au niveau du ventre.
Vous serrez trop fort.
Ne serrez pas.
3. v. Mettre près l'un de l'autre, rapprocher étroitement.
Nous sommes trop serrés à cette table.
Reculez-vous un peu, nous serons moins serrés.
Serrez-vous les uns contre les autres.
Il faut nous serrer davantage.
Serrer les dents, presser la mâchoire d'en bas contre la mâchoire d'en haut.
Serrer son écriture, rapprocher les lettres ou les lignes les unes des autres.
Votre écriture est trop lâche, serrez-la davantage.
Serrez davantage vos lignes.
Serrer son style, retrancher ce qu'il y a de superflu dans le style, écrire d'une manière très concise.
Serrer les rangs se dit d'une troupe de soldats ou de collégiens en marche dont les rangs tendent à s'espacer et qui les rapproche.
On dit simplement Serrez ! à des troupes qui marchent et qu'on veut faire avancer plus diligemment.
Se serrer contre le mur, se mettre tout à fait contre.
Serrer la muraille, passer très près de la muraille.
Serrer quelqu'un de près, le poursuivre vivement.
Serrer une femme de près, lui faire une cour assidue et pressante.
Serrer de près une ville, un fort, en presser le siège.
4. v. (Marine) …
Serrer les voiles, ramener les voiles plus près de l'axe du vaisseau.
Serrer la terre, longer la terre de plus près.
Serrer la ligne, tenir très près les uns des autres les vaisseaux qui forment une ligne de combat.
Chaque vaisseau doit serrer sur son matelot d'avant, pour empêcher l'ennemi de couper la ligne.
5. v. (Marine) Replier et ranger une voile sur sa vergue.
6. v. (Argot) Perdre son sang froid, son calme, faire n'importe quoi (référence au moteur qui serre lorsqu'il n'y a plus d'huile, serrer désigne la personne qui ne se maîtrise plus, par sa conduite ou ses paroles).
« Faut qu'il arrête de rester enfermé chez lui à jouer à la PS3, il va finir par serrer ! ».
7. v. (Argot) (Souvent pronominal) Séduire, réussir à sortir avec quelqu'un, à flirter, etc.
8. v. (Argot policier) Attraper, interpeller.
À la manif, je me suis fait serrer par les flics !
9. v. (Cinéma) Diminuer l'angle de champ d'une prise de vue ou d'un plan.
La caméra serre la scène au plus près.
saisir
1. 分かる, 理解する
2. 掴む
3. 捉える, つかむ
saisir
1. v. Prendre vivement, rapidement, délibérément, avec vigueur.
Saisir quelqu'un au collet, lui saisir le bras.
Saisir la bride de son cheval.
Saisir quelqu'un par les cheveux, par le bras.
Saisir avec la main, avec les dents, avec le bec, etc.
Saisir l'occasion, saisir le moment favorable, Se hâter d'en profiter.
Saisir un prétexte, Prendre la première raison qui se présente, bonne ou mauvaise, pour faire une chose, ou se justifier de l'avoir faite.
Saisir une chose du regard, L'apercevoir rapidement et avec netteté.
Il saisit d'un regard la configuration du terrain.
2. v. Prendre une chose de manière à pouvoir la tenir, la porter, à ne pas la laisser échapper.
Le manche de cet outil est trop gros, est trop court, on a de la peine à le saisir, on ne peut le saisir commodément.
Saisir par l'anse une marmite qui est sur le feu, pour l'en retirer.
3. v. Inscrire de façon à avoir une trace tangible, comptabiliser, noter.
Tu as saisi cette écriture comptable dans le compte de report à nouveau ?
Saisir des données dans un ordinateur et les sauvegarder ensuite.
4. v. (Figuré) Discerner, concevoir nettement, comprendre.
Il a saisi sur-le-champ mon intention.
Vous n'avez pas bien saisi le sens de ses paroles.
Saisissez bien ce que je vous dis.
5. v. Représenter, croquer avec exactitude, esquisser avec précision.
Ce poète comique saisit parfaitement les ridicules.
Cet artiste a bien saisi la ressemblance de son modèle, il a su le représenter d'une manière très ressemblante.
6. v. (Cuisine) Brûler modérément la partie extérieure d'un solide.
7. v. (Figuré) S'emparer vivement et fortement d'une personne, en parlant des maux du corps, des maladies, des passions, des sentiments.
Le froid l'a saisi.
La douleur, la crainte, le désespoir l'a saisi.
Cette pensée m'a saisi.
Être saisi de joie, de peur, d'étonnement, de respect, etc.
(absolument) Être saisi, être frappé subitement, touché de plaisir, pénétré de douleur.
Quand on lui dit cette nouvelle, elle fut tellement saisie, qu'elle perdit connaissance.
J'en suis encore saisi, tout saisi.
8. v. (Droit) Confisquer, arrêter, retenir par voie de saisie.
Saisir les revenus d'une terre entre les mains des fermiers.
Il y a des objets qui ne peuvent être saisis pour aucune créance.
Saisir des objets de contrebande.
Le garde-chasse lui a saisi son fusil.
On a saisi ce numéro de journal.
9. v. (Marine) Utiliser un matériel adéquat, en particulier des saisines, pour immobiliser ou au contraire transporter un objet volumineux dans la cale ou sur le pont d'un navire.
10. v. Mettre en possession de.
Être saisi d'un gage.
Saisir d'une affaire un tribunal, une juridiction, Porter, par les voies de procédure normale, une affaire devant la juridiction compétente.
Il a saisi la Cour d'appel de son affaire.
La seconde chambre du tribunal de première instance est saisie, a été saisie de cette affaire.
tenir
1. 持つ, 掴む
tenir
1. v. Avoir en main, entre les bras, de manière à ne pas laisser aller.
2. v. Laisser.
3. v. (Figuré) & (familier) Diriger ; gouverner ; mener.
4. v. (Figuré) Suivre.
Tenir le fil d'une intrigue, c'est avoir saisi le nœud, le secret.
Tenez-vous le fil de son raisonnement ?
5. v. Avoir.
Je tiens la clef de l'énigme.
Tenir les dés, tenir le cornet, avoir la main pour jeter les dés. (figuré) Tenir le dé dans la conversation, s'en rendre le maître.
6. v. Posséder et ne pas lâcher.
Cet homme tient bien ce qu'il tient, il n'est pas aisé de lui faire lâcher prise ; ou bien il est avare.
7. v. Utiliser.
Tenir la plume.
8. v. Dire.
Tenir des propos, proférer des paroles.
9. v. Maîtriser.
Tenir les délais : C'est-à-dire maîtriser l'avancement pour finir avant la date butoir.
10. v. Prendre.
Tenez : Prenez ce que je vous présente.
11. v. (Manège) Maintenir dans les différents exercices auxquels on le soumet, en parlant du cheval.
Tenir un cheval en main, en bride.
(figuré) & (familier) Tenir un cheval dans la main : En être toujours le maître.
12. v. Être maître de ; avoir en son pouvoir.
On tient les assassins. — Je vous tiens.
L'ennemi tient les hauteurs.
13. v. (Figuré) & (familier) Amener là où l'on voulait ; réduire en tel état qu'il ne peut plus tergiverser, qu'il ne peut plus trouver d'échappatoire, en parlant d'une personne.
Je tiens mon homme, je le tiens.
Il a beau faire à présent, je le tiens.
14. v. Retenir ; empêcher de s'en aller ou de tomber, en parlant de choses.
C'est cette chaîne qui tient l'ancre. — Cette corde tient le seau. — Ce tableau est tenu par un clou.
Ce tonneau tient bien le vin, ce seau tient bien l'eau, il ne fuit pas.
Si tu connais la réponse, tiens ça mort : (CA) Garder le secret.
15. v. (Musique) Conserver, en parlant d'un accord musical.
Ce piano tient bien l'accord.
16. v. Posséder ; occuper.
Il se jeta dans la place et la tint pour le roi, pour le service du roi.
17. v. (Figuré) Être redevable d'une chose à quelqu'un ; lui en avoir l'obligation.
Tout ce qu'il a, il le tient de votre libéralité. — C'est de vous qu'il tient son avancement, sa fortune. — C'est d'un tel qu'il tient tout ce qu'il sait.
Tenir la vie de quelqu'un, c'est lui avoir obligation de la vie.
Mes père et mère sont ceux dont ou de qui je tiens la vie.
18. v. avoir appris de quelqu'un.
De qui tenez-vous cela ? — C'est une nouvelle que je tiens de bonne part, de bonne source, de quelqu'un bien informé.
19. v. Avoir reçu de sa race, de naissance.
Ils sont tous braves dans cette maison-là, ils tiennent cela de race. — Ils tiennent de race.
Tenir quelque chose de son père et de sa mère, au point de leur ressembler en cette chose.
Il est timide et a l'air embarrassé, il tient cela de son père. — Il tient beaucoup de son père, il en a tous les traits.
20. v. Posséder ou saisir, en parlant des maladies tant du corps que de l'esprit, et de différentes passions de l'âme.
Il y a longtemps que ce mal-là le tient, que la fièvre le tient.
Quand son accès le tient.
Sitôt que sa colère le tient, il n'est plus maître de lui.
Qu'a-t-il, qu'est-ce qui le tient ? Quel sujet, quelle raison a-t-il d'agir ainsi ? — Je sais ce qui le tient.
21. v. Occuper ou remplir, en parlant de l'espace.
Une forêt qui tient dix lieues de long. — Les épisodes tiennent la moitié de ce poème.
(militaire) — Cette armée tient la campagne, elle est en état de s'opposer aux ennemis ou de les attaquer.
22. v. Faire métier ou profession, pour l'utilité et la commodité du public, en parlant de certains lieux que l'on occupe, de certaines choses que l'on fait.
Tenir auberge.
Tenir boutique.
Tenir pension.
23. v. Détenir en assortiment, en stock, en parlant de marchandises.
Tenez-vous de l'épicerie, de la mercerie ?
Ce marchand tient de tout.
24. v. Se positionner, en parlant de l'ordre dans lequel les personnes ou les choses sont placées, du rang qu'elles occupent, soit en fait, soit dans l'opinion des hommes.
Il faut que dans les corps, dans les compagnies chacun tienne son rang.
La libéralité tient le milieu entre la prodigalité et l'avarice.
Tenir le premier rang.
Tenir le haut bout, le haut du pavé.
Tenir bien son rang, sa place, son poste, occuper dignement l'emploi où l'on est, l'exercer avec dignité, avec capacité.
Ne pas tenir en place : Être nerveux, toujours en mouvement, toujours actif.
25. v. Occuper, en parlant d'un emploi ou d'une fonction qu'on remplit.
26. v. (Théâtre) (Musique) Jouer ; interpréter.
Il tient le principal rôle avec distinction.
Tenir l'orgue, le piano. — Tenir sa partie.
27. v. Présider ; siéger ; se dérouler, en parlant des assemblées, des fonctions publiques, soit ordinaires, soit extraordinaires, qui regardent le gouvernement et la politique d'un état.
Le pape tenait consistoire. — On tenait les états tous les ans en Languedoc.
Tenir audience. — C'est tel président qui tient cette année la chambre des vacations.
C'est dans cette salle que l'Académie tient ses séances.
28. v. Mettre et garder en quelque lieu.
Il tient son argent en lieu sûr.
Il faut tenir cela à la cave pour le conserver.
Il tient tous ses papiers sous clef.
C'est un homme qu'on tient enfermé depuis un certain temps.
On le tient en prison.
Tenir quelqu'un chez soi, c'est l'avoir chez soi.
Puisque nous vous tenons ici, nous ne vous laisserons pas partir de sitôt.
29. v. Contenir, renfermer ou être susceptible de contenir, de renfermer.
Cette salle tient mille personnes.
Ce corps de bibliothèque tient cinq cents volumes.
Cette grange peut tenir dix mille gerbes.
Une bouteille qui tient soixante-quinze centilitres.
30. v. Retenir ; arrêter ; empêcher de faire ou de dire.
C'est un homme qui ne peut tenir sa langue.
Quand il est une fois en train de parler, rien ne peut le tenir.
Il est si vif, si remuant, qu'on ne saurait le tenir.
Il ne saurait se tenir de parler.
Je ne pus me tenir de lui dire que cela n'était pas bien.
Je ne sais qui me tient que je ne me fâche contre lui : Je ne sais qui m'empêche, qui me retient.
Il n'y a parenté, amitié, etc., qui tienne : Il n'y a aucune considération de parenté, d'amitié, etc., qui empêche que…
Il n'y a crédit ni richesses qui tiennent : il faut le condamner s'il a tort.
31. v. Maintenir, conserver, entretenir; faire qu'une personne ou qu'une chose demeure dans un certain état, dans une certaine situation.
Tenir les enfants dans un très grand respect, les tenir dans une grande sujétion.