À peine entré, je me lançai dans le tourbillon de la valse.
De ravissantes têtes passaient près de moi, emportées par une valse furieuse, couvertes de plumes, de fleurs ou de diamants.
Après avoir serré dans la valse la main pudique d'une vierge, et peut-être l'avoir fait trembler, ils partent, ils courent, jettent leur manteau, et s'attablent en se frottant les mains.
Sans cette grandeur, nous serions revenus trop brusquement à la couleur générale de l'opéra, empreinte dans cette horrible rage en septièmes diminuées qui se résout en une valse infernale et nous met enfin face à face avec les démons.
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