eh bien | |
1. interj. Renforcement expressif du ressenti, du sentiment de celui qui parle. (Liste non exhaustive.) | |
Surprise. | |
Admiration. | |
Eh bien ! Ça en jette dis donc ! C'est toi qui l'as sculpté ? | |
Eh bien, c'est un beau bébé que vous avez là ! | |
Interrogation. | |
Eh bien ? Qu'en avez fait ? | |
Eh bien ? Ensuite ? | |
Irritation. | |
Eh bien, c'est du propre tout ça, un vrai chantier. Dis-moi, tu comptes t'y mettre un de ces jours ou tu attends la Saint-Glinglin ? | |
Eh bien, que veux-tu que j'y fasse ? Tu as une meilleure idée ? Non ? Bon. Bah boucle-la alors ! | |
Ironie, en feignant un ressenti, un sentiment. | |
Eh bien, regardez qui voilà ; ne serait-ce pas notre intrus ? | |
Eh bien, ça ne m'a pas l'air de respirer la légalité tout ça, j'espère quand même que tu fais preuve de prudence dans tes affaires. | |
2. interj. Explétif. | |
Avant des mots courts mais importants. | |
Eh bien, soit ! | |
Eh bien, va ! Si telle est ta destinée. | |
Pour gagner du temps lorsque l'on ne sait pas ce que l'on va dire. | |
Eh bien… je n'en ai pas la moindre idée en fait. | |
3. conj. En tant que connecteur logique, sert à introduire une information, une opposition, une conclusion, en appuyant sur le fait que cette conclusion est inattendue. | |
- Vous chantiez, j'en suis fort aise. | |
Eh bien… ça m'a plutôt l'air d'être une bonne idée tout compte fait. | |
Après que vous avez aidé le kebabier à tout laver, il vous remercie. | |
4. conj. S'emploie aussi pour marquer le dépit ou la résignation, dans une décision appuyée mais prise à contre-cœur. | |
Puisque personne n'en veut, eh bien, soit, je ne le reproposerai plus. | |